L'histoire de Run for Planet, c'est aussi de savoir se défendre, face aux attaques possibles de groupes financiers... et même si "on n'avait jamais imaginé cela".
Depuis juin, nous subissons une pression du Groupe Canal+, qui considère que nos dépôts de marque "Run for Planet, 15 million trees for Siberia", dans les classes 35 et 41 (grossièrement...
activités de publicité et audiovisuelles) pourraient être confondues avec les activités de la chaine "Planète+", dans ces mêmes classes.
Les classes représentent un système de classification de l'INPI, pour protéger des marques selon leurs activités - INPI = l'Institut National de la Propriété Industrielle.
Ainsi, selon le service juridique de Canal+, il pourrait y avoir confusion entre la marque "Run for Planet, 15 million trees for Siberia" et la marque "Planète+"...
Une procédure en déchéance de marque a été lancée à notre encontre.
Nous avons tenté de discuter avec les services juridiques et le cabinet d'avocat du Groupe Canal+. Nous n'avons pas été écoutés. Des "propositions" ont été évoquées par le cabinet d'avocats,
mais elles sont assujetties à une réelle perte de liberté dans nos actions. Ce que nous ne pouvons accepter.
En fait, si nous avions accepté la première demande du Groupe Canal+, nous aurions dû changer purement et simplement de marque ou perdre 80 % de notre liberté d'agir pour mener à bien notre projet.
Le ton des courriers du Groupe Canal+ est glaçant. Beaucoup d'énergie est perdue pour tenter de comprendre où ce grand groupe financier veut en venir...
D'autres associations sont dans notre cas.
Nous avons décidé de créer un collectif et nous avons signé, collectivement, une tribune dans Marianne, le 27 novembre dernier.
Les conditions du Groupe Canal+ sont inacceptables et nous souhaitons, tous ensemble que ces démarches, trop lourdes - financièrement et en énergies - pour nos associations, cessent.
Qu'on nous laisse agir en liberté, avec nos marques qui n'ont rien à voir avec la chaîne de Canal+.
Nous ne souhaitons en rien nuire au Groupe Canal+. Pourquoi s'en prend-il à nous ainsi ?
Les signataires du collectif :
Collectif « Notre Planète à tous » :
Blue Green Planet
Yann Arthus-Bertrand, fondateur de GoodPlanet
Hello Planet
Yolaine de la Bigne, fondatrice de la revue Néoplanète
Planète altruiste
Planète Amazone
Planète en commun
Planète oiseaux
Planet Tiger
Patrick Philippart, fondateur de Planet transition
Run for Planet, 15 million trees for Siberia
Save4planet.com
Planète Zéro Déchet
Car c'est la belle histoire de notre mésaventure !
Une dynamique incroyable, insufflée par des associations qui se retrouvent à discuter d'une problématique commune, mais surtout de leurs valeurs et de leurs actions aux 4 coins de... la Planète !
Et depuis, toute une série de vidéos et articles de presse, qui se succèdent... En voici un extrait...
35 000 vues en 18 heures... Merci au Media TV pour nos 3 interviews
(Planète Amazone, Tiger Planet et Run for Planet, 15 million trees for Siberia)
Et depuis quelques jours, la demande de notre collectif est reprise dans de nombreux médias... Voici quelques-uns des articles parus :
Parce que nous souhaitons que le mot planète reste inaliénable, comme la maison commune qu’il désigne, et que nul ne puisse plus prétendre s’accaparer des mots communs du dictionnaire, nous vous invitons à relayer largement ces réalisations des médias, dans vos réseaux sociaux et à commenter cet article.
Le destin de la marque "Run for Planet, 15 million trees for Siberia" est entre les mains de l'INPI, qui doit trancher sur la recevabilité de la demande en déchéance de l'INPI, début
février.
Et bien entendu, entre les mains des dirigeants du Groupe Canal+.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de la suite de cette affaire et des actions du collectif.
Laure Ansart, présidente de l'association Run for Planet France
Écrire commentaire